

Format numérique (Bandcamp)
Vinyl Limited Edition 110 ex (20€ + port)
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Emeki
Bande sonore d’installations immersives, d’œuvres visuelles spatiales éphémères
(basque language, se prononce éméki : signifie doucement en français, slowly en anglais)
"La musique, c’est du bruit qui pense." - Victor Hugo/Fragments
Un voyage sonore émotionnel, une pincée dans nos tripes, un souffle qui nous donne le présent.
Emeki : la délicate mise en œuvre d'un Aller/Retour autour de symboles partagés, à l'ère de la reproductivité mécanique.
Avec Emeki, Kako signe un album instrumental singulier, à la frontière du jazz, de l’expérimentation sonore et de la musique à l’image, reflétant une esthétique hybride. Construit comme un voyage sensoriel, cet opus interroge les liens entre mémoire, paysage intérieur, et espace sonore, dans un format libre où les structures narratives remplacent les formats couplet/refrain.
Un environnement peuplé “d’objets” sonores, de textures et matières variées, empruntant autant à la musique contemporaine, au field recording, au jazz modal, qu'à l’expérimental, tout en gardant le souffle vivant de l’improvisation instrumentale.
“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.”
Jim Morrison / Personne ne sortira d’ici vivant
« Merci aux amis, proches, famille qui m'entourent et me soutiennent, sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour. Un grand merci à vous tous.
A Anaïa et Muriel sans qui rien ne serait possible. » K

Kako Cavalié – Emeki – Les Productions de l’Orchestre Maigre
« Si l’on veut bien se pencher sur le parcours du bonhomme avec délicatesse, nous décririons Kako Cavalié comme un plasticien sonore, plus sûrement couturier... Entré dans le sérail par la lumière, à de multiples fenêtres, créateur d’images, musicien oblique, au parcours très libre et autodidacte, K.C. jouit ici, de la plus belle des reconnaissances : mythique et discrète. Il tisse, au fil du temps, une œuvre composite, improbable, et réellement délicate.
Il nous livre, ici et maintenant, via les Productions de l’Orchestre Maigre,16 tableaux musicaux,
Nous parlions de couture, quand il s’agit de tissage, méticuleux, précis, essentiel – de la dentelle dîtes-vous ? Et de chair sous-jacente, à fleur, puisqu’il s’agit là d’un geste rétrospectif et résolument tendre. Aux confins de l’improvisation, point de préméditation ici, tout se joue au temps présent.
Cela part souvent du bout des doigts, cordes pincées au Sud, à ouvrir l’horizon au sens de la pulse, s’y électrocuter, ne jamais rien installer, pas même un pianiste en otage, tantôt droit, tant inversé, courant sur le trottoir et sous le vent contraire, cela part souvent du bout des doigts, constellations de fils tendus, lancés-là, puis aspirés, ravalés, comme la tête tourne , précipitée dans la chute, une goutte puis deux, il pleut un tintamarre sur le toit de l’enfance, cordes frottées depuis le ciel, cela part souvent d’un souffle, de scintillements , pulse encore au cœur du bassin, hip-hop circulaire toutes cloches rebues, quelque chose gratte-là jusqu ‘à l’envol, profondeur de l’écoute- écoute, écoute-moi - on aimerait danser là où la lumière fait son chemin, et l’on reste accroché aux branches dans l’aigü - de la dentelle dîtes-vous ? - lorsque une basse tremble, entre rêve et cauchemar, piquetée de piano furtif -il remue l’otage, au bord de la rupture, entre rêve et cauchemar, dans l’espace distordu encore le vent ouvre et s’inverse un peu, se ravale, l’amour file par une flûte et le pianiste s’entête, encore le ciel à remonter, piano sur les épaules, encore le ciel à rencorder, ailleurs un orgue une voix tourne, vocalises en effluves sur un beat qui nous respire et tangue au loin, revient nous gondoler, cela part souvent d’un souffle, froissement réprimé d’un tissu – de la dentelle dîtes-vous ? - du bois percuté, des claviers en fanfare, ça se déhanche entre deux ascenseurs, ça enclenche le bal des petites mains, pluie fine toujours s’égoutte l’écho des coquillages par-dessus des nappes célestes, un univers s’érige s’augmente, magnifique et angoissant jusqu’à l’alarme, des pièces métalliques tombent et roulent tout au long du long couloir, cliquetis des 1000 pas perdus dans la nuit sous un ciel d’astres en révolution rayée, cela part souvent d’un souffle, la sauvagerie rôde et lape une flaque de notes au pied du piano, autour la forêt lévite on se laisse soulever jusqu’à ce que d’inquiétantes cordes nous rappellent que ce monde est sans remède, même si c’est l’éclat du soleil, prunelle hypnotique, qui, à la fin nous emporte – loin, très loin. De la dentelle, on vous dit...
Kako Cavalié est comme ça, et l’on ne se refait pas : il nous parle d’amour… Alors merci pour tout, et la tendresse aussi. »
DDS.